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- petits pois
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L'aspartame allège avantageusement notre alimentation en sucre depuis plus de 25 ans. Cet édulcorant est doublement célèbre, pour son pouvoir sucrant à zéro calorie et pour les controverses qu'il suscite. Régulièrement soupçonné d'être dangereux pour la santé et notamment d'accroître le risque de cancer, l'aspartame vient à nouveau d'être innocenté.
Aspartame innocenté vis-à-vis du cancer
En juillet dernier, une étude italienne* portant sur l'aspartame a semé le doute quant à l'innocuité de cet édulcorant. En effet, selon leurs expérimentations sur des rats, la consommation d'aspartame est associée à un risque accru de leucémie et de lymphome.
L'Autorité européenne de sécurité des aliments a alors demandé une réévaluation de ses nouvelles données et de toutes les études disponibles portant sur la sécurité de l'aspartame.
Les conclusions viennent d'être publiées. Elles réaffirment l'innocuité de cet édulcorant et rejettent les résultats de l'étude italienne. A ce jour, aucune preuve scientifiquement validée n'indique que la consommation d'aspartame s'accompagne d'un risque pour la santé chez l'homme.
L’aspartame est sur le marché européen depuis plus de 25 ans
L'aspartame (un édulcorant ou substitut du sucre) a souvent fait l'objet de controverses. Pourtant, il est autorisé depuis des dizaines d'années dans de nombreux pays à travers le monde. Dans l'Union européenne, il a été mis sur le marché dans les années 80 avant d'être incorporé comme ingrédient dans de nombreuses denrées alimentaires, dont les produits qualifiés de « light » ou d'« allégés en sucre ». Ce substitut du sucre a un pouvoir sucrant 200 fois plus élevé que le sucre classique (saccharose).
Ces autorisations ont toujours été délivrées à la suite d'évaluations de sécurité approfondies. Et en 2002, une analyse supplémentaire des données disponibles avait été effectuée par le Comité scientifique de l'alimentation humaine (CSF) européen, confirmant à nouveau l'innocuité de l'aspartame chez l'homme à la dose journalière recommandée.
Cette dose journalière d'aspartame a été fixée à 40 mg par kilo de poids, soit 2.800 mg pour une personne de 70 kg. (Ce qui correspond à 155 sucrettes et 15 boissons light !).
En pratique
L'aspartame peut parfaitement être utilisé pour diminuer ses apports en sucre. Il remplace très avantageusement tous les morceaux de sucre que l'on ajoute systématiquement dans le café et le thé. De la même façon, les amateurs de sodas et autres boissons sucrées peuvent éviter d'absorber des dizaines de calories supplémentaires en choisissant les versions light, sans sucre.
Surtout, ne tombez pas dans le piège de manger davantage sous prétexte qu'il s'agit de produits allégés (les autres ingrédients du produit sont caloriques eux).
Et ne pensez pas que l'aspartame fait maigrir à lui seul. Il contribue à diminuer la prise calorique dans le cadre d'une alimentation variée et équilibrée.
Soulignons que les édulcorants sont très intéressants pour les diabétiques.
* Centre de recherche sur le cancer de la Fondation européenne d'oncologie et de sciences environnementales « B. Ramazzini », Bologne (Italie).
source www.e-sante.fr
- le régime "garçon" conseille de privilégier les aliments salés (sel, charcuterie, poisson en conserve...), les céréales, les légumes secs, les fruits et les légumes et de supprimer les produits laitiers, les fruits secs et oléagineux.
- le régime "filles", au contraire, recommande la consommation du lait et des produts laitiers, des fruits secs et oléagineux et déconseille d'ajouter du sel et de consommer des produits salés, de même que le cacao et les légumes secs.
Comme vous pouvez le constater ces régimes sont non seulement déséquilibrés, mais difficiles à suivre sur le long terme.
- régime "filles" : maladies cardiaques, calculs biliaires et urinaires, maladies rénales, hypercalcémie, immobilisation prolongée, nervosité
- régime "garçons" : diabète, maladies cardiaques, hypertension artérielle, hyperkaliémie, maladies rénales
Si vous décidez malgré tout de suivre l'un de ces régimes, une surveillance médicale étroite est indispensable.
Le goûter, un moment à ne pas manquer !
L'encas de l'après-midi ne doit plus être considéré comme un interdit. Bien au contraire ! Des études ont en effet démontré que le goûter permet de compléter les apports nutritionnels de la journée. Il apparaît même comme essentiel lorsque le petit déjeuner ou le déjeuner sont négligés (ce qui est malheureusement souvent le cas !). Autre point fort du goûter, il permet de recharger les batteries jusqu'au repas du soir. Ce qui évite ainsi les dîners trop copieux et les éventuels "coups de pompe" de l'après-midi.
Enfin, troisième raison de prendre le goûter : il permet d'éviter les grignotages, très souvent associés à la prise d'aliments hautement caloriques et responsables de prise de poids et de déséquilibre alimentaire.
La composition idéale du goûter
Prendre un goûter oui, mais ne cédons pas à la gourmandise... En effet, le goûter doit couvrir entre 10 à 15 % de nos besoins nutritionnels de la journée. Quant à sa composition, on doit y retrouver :
- un fruit pour l'apport en fibres, en eau, en vitamines et sels minéraux
- un produit céréalier pour l'apport en glucides, le carburant de nos cellules
- un produit laitier pour les protéines et le calcium.
Le tout accompagné d'eau pour réhydrater l'organisme.
Cette combinaison permet de se ressourcer en éléments "clés" sans se surcharger en calories vides. Les glucides pour un "coup de fouet", les fibres combinées aux protéines pour un double effet "coupe faim" ! C'est gagné !
Alors que vous soyez au bureau ou à la maison, en quête de minceur ou un adepte du sport, plutôt sucré ou alors salé… à chacun son goûter ! Le principal est de concilier plaisir gustatif, besoin nutritionnel et équilibre.
A chacun son goûter
Le goûter "express" au bureau
Pas le temps de faire une véritable pause-café mais vous avez tout de même un petit creux. Alors prévoyez de quoi vous rassasier en deux temps trois mouvements plutôt que de craquer sur des sucreries ou autre aliment riche en calories superflues
- Une pomme à croquer, un yaourt à boire nature
- Des clémentines, un petit carré individuel de fromage frais, une biscotte
Le goûter minceur
Même si vous faites attention à votre poids, vous pouvez vous accorder un petit encas "pauvre en calories"...
- Une salade de fruits frais, un fromage blanc à 0 % de MG sans sucre
- Une poire à croquer, un yaourt nature sans sucre
Le goûter du sportif
Avant de partir à votre cours de tennis ou à la salle de sport, pensez à recharger vos batteries …sans alourdir votre estomac
- Un jus de fruits frais, une barre de céréales
- Quelques fruits secs, un yaourt à boire
Le goûter "version sucrée
"Vous craquez plutôt pour une version "sucrée". Alors pour allier l'utile à l'agréable tout en limitant le "trop gras" et "trop sucré"….
- Un milk-shake aux fruits rouges
- Compote de poire ou pêche "maison", petits suisses, thé nature
Le goûter "version salée"
Le goûter, pourquoi pas … mais vous préférez les encas salés …
- Sur une tranche de pain, un fromage à tartiner + des rondelles de concombres et radis, café
- Un jus de tomates fait maison, brochettes de tomates cerise et dés de fromage
www.10parjour.net Dossier réalisé par Sophie Pedrosa, diététicienne Aprifel